Un mois à Manuel Antonio : vivir como una tica
- charlotteraffet2
- 26 août 2024
- 3 min de lecture
Dans mon précédent article (trois semaines au Costa Rica - mon itinéraire) je vous racontais qu'après plusieurs semaines à découvrir le Costa Rica avec ma meilleure amie, j'avais décidé de rester sur place et elle était rentrée seule à Paris.
Direction Manuel Antonio
Comme vous le comprenez dans le titre, je suis retournée m'installer un mois à Manuel Antonio car j'avais eu un vrai coup de coeur pour l'endroit et je sentais que je n'en avais pas encore fait le tour.
Me voilà donc dans un bus à San José, destination Quepos. Il faut bien compter 4h de trajet, puis prendre un deuxième bus de Quepos jusque mon auberge, le Selina. Nous sommes en novembre 2022, c'est encore la saison des pluies et il n'y a pas beaucoup de touristes.
Le Selina de Manuel Antonio est particulièrement grand, propose de nombreuses activités et se niche au milieu de la Jungle tropicale.
Je décidai donc de prendre ce temps pour moi afin de me retrouver, de savoir ce que je voulais faire en rentrant en France, postuler à des emplois, etc. Et c'est toujours mieux de faire ça les pieds dans l'eau non ? 😉
Découverte des environs grâce aux locaux
Lors de ma première visite de Manuel Antonio, mon amie et moi avions rencontré des locaux et gardé leur contact. En revenant dans cette ville réputée pour son merveilleux parc naturel, je les ai donc recontacté.
Et grâce à eux, j'ai pu visité les alentours de la ville, à la costaricienne.
Visite de la cascade de Nauyaca par la deuxième entrée, sortie en paddle depuis Parque Nahomi pour aller jusque playa Bizans faire du snorkelling, aller visiter les illuminations de Noël sur le malecon ou faire le Reto Mae, la randonnée qui passe par toutes les plages de Manuel Antonio pour finir par un joli feu sur la plage pour éloigner les moustiques : j'ai eu de la chance d'être parfaitement accompagnée pour vivre mon expérience costaricienne à 100% et moins me sentir comme une touriste.
J'ai appris des expressions typiquement costariciennes, j'ai su qu'il fallait prendre des collectivo (des piratas), manger dans les sodas et sortir au Républik.
J'ai vite quitté mon auberge pour me mettre en colocation avec deux jeunes locaux.
Je les ai suivi dans le repérage d'une descente de canyon et dans mille autres aventures !
M'immerger dans la culture costaricienne est une chose, le faire grâce à des locaux en est une autre.
J'ai pu aussi en apprendre plus sur le pays, la politique, l'impact du tourisme de masse, surtout depuis le Covid, la corruption, les richesses du pays, les peuples indigènes, la colonisation, l'importance de l'exportation du café, etc.
J'ai vu cette autre facette du Costa Rica au coeur même de la plus grande ville touristique du pays, cette face où les locaux ont du mal à se loger, ne vivent du tourisme que 4 mois dans l'année et survivent les mois restants.
Une ville dans laquelle les arbres sont menacés d'être abattus pour construire des condos, une ville où les menus des restaurants sont d'office en anglais et où les costariciens sont parfois refusés à l'entrée.
Après 3 semaines de vadrouille dans le pays et un mois à vivre à Manuel Antonio, parmi les costaricien•nes, après avoir rencontré les parents de mes amis, discuté, visité, fais la fête, appris, je suis repartie en France mais je sais que je reviendrais.
A suivre
Charlotte
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